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Semaine n° 36 à 40

En septembre, cinq Semaine et autant de rencontres artistiques : avec le duo Patrice Gaillard & Claude pour 40mcube à Rennes ; avec l’indienne Meera George pour le centre d’art marnay art centre ; avec Gérard Collin-Thiébaut à Dourven ; avec Pierre Joseph pour La Salle de bains à Lyon ; avec Jean-Baptiste Bruant, Frédéric Lormeau et Maria Spangaro pour le Parc Saint-léger.

— Directrice de la publication : Gwénola Ménou
— Parution : hebdomadaire
— Format : 16,50 x 24 cm
— Illustrations : nombreuses, en couleurs
— Pages : 15
— Langue : français
— ISSN : 1766-6465
— Prix : 4 €

Semaine n° 36 : Patrice Gaillard & Claude

L’exposition « Extra » de Patrice Gaillard & Claude s’est déroulée du 26 mars au 29 mai 2004 à 40mcube, Rennes. Elle a donné lieu à la production de l’œuvre Tokyo grand design. Ce numéro de Semaine constitue un prolongement de cette collaboration et témoigne de l’exposition. Il est également la transposition en version papier de la méthode de travail, des références et de l’univers de ces artistes qui ont réalisé la conception graphique de l’édition comme un livre d’artiste, en intégrant le texte à l’image.

Semaine n° 37 : Meera George
avec un texte d’Alexandra Keim

Meera George vit en Inde ou elle est née en 1979. Elle s’intéresse aux sens humains. Ses installations mêlent en plus de la construction visuelle les sons, les odeurs et les textures de façon à faire participer entièrement le spectateur et ses facultés sensorielles. Inspirée par le tableau du peintre préraphaélite sir John Everett Millais, Meera George incarne une Ophélie du XXIe siècle à la recherche d’un lieu idéal pour trouver son (éternel) sommeil. C’est alors, comme le personnage d’Hamlet, de Shakespeare, qu’elle se trouve confrontée à des choix qui pourront se révéler irrémédiables. Exposition « Sweet Dreams » du 4 septembre au 24 octobre 2004, camac centre d’art marnay art centre.

Semaine n° 38 : Gérard Collin-Thiébaut
avec un texte de Gérard Collin-Thiébaut

Gérard Collin-Thiébaut propose une déambulation photographique de l’exposition « L’Apparition du titre » (acte I) présentée au Domaine du Dourven du 26 juin au 5 septembre 2004. L’artiste conçoit un dispositif critique autour du titre. Le titre révèle, accompagne, mémorise l’œuvre, mais jusqu’à quel point peut-il s’en délivrer et gagner son autonomie ? Cette question sert de prétexte pour éprouver la perception du spectateur et mettre en doute les présupposés de l’art. Le deuxième acte, « Trois défigurations critiques » : « Un enterrement à Ornons », « Celest’Art Academy », « Art Concret, suite », « Pas vraiment distrayant » se déroule du 11 septembre au 7 novembre à la Galerie du Dourven.

Semaine n° 39 : Pierre Joseph
avec un entretien entre Pierre Joseph et Claude Wrobel

Première carte blanche à un commissaire extérieur, l’exposition « Pierre Joseph » organisée par Marie de Brugerolle à l’invitation de La Salle de bains, Lyon, du 17 septembre au 28 novembre 2004, donne à voir une nouvelle œuvre de l’artiste produite spécialement. Fruit des réflexions de Pierre Joseph sur l’évolution de l’art et ses résonances, l’« objet philosophique aléatoire » qu’il crée engage un nouveau dialogue à la fois sur la notion de temps et sur les enjeux actuels de la sculpture comme objet en reste. L’environnement ainsi construit trouve son prolongement dans un entretien original entre Pierre Joseph et Claude Wrobel, restaurateur d’art, en un écho infini.

Semaine n° 40 : Jean-Baptiste Bruant, Frédéric Lormeau, Maria Spangaro
avec un texte de Danièle Yvergniaux

« Murmur, Shoes and Fracture » est une œuvre a trois voix et un paysage. Elle joue la fusion et la contradiction, la communauté et la disparité. Conçue par trois artistes, Jean-Baptiste Bruant, Frédéric Lormeau et Maria Spangaro, pour et avec le Parc Saint-léger, elle concentre, transforme et diffuse les ingrédients et les agencements complexes qui ont participé ou ont été produits au cours de son élaboration. C’est en quelque sorte le « précipité chimique » résultant d’une résidence à trois, à différentes saisons de l’année, composé des trois univers artistiques, de l’expérience de vie et de travail en commun, ainsi que des caractéristiques du lieu. C’est enfin, peut-être, l’invention d’une forme, d’un processus de travail qui, au plus près des aspérités et des rugosités de la vie commune, s’attache à trouver, dans l’échange et la négociation permanente, sans compromis, avec exigence, d’autres mécanismes et d’autres générateurs de création.

(Textes publiés avec l’aimable autorisation des éditions Analogues)

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