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Sarkis. «Au commencement, le toucher»

L’artiste d’origine arménienne Sarkis explore les notions, premières dans l’œuvre d’art, de trace et de «toucher». Trois lieux alsaciens ont exposé l’an passé son travail, en regard notamment du célèbre retable d’Issenheim de Mathias Grünewald, essentiel dans la formation de l’artiste contemporain.

Information

Présentation
Pascal Neveux
Sarkis. «Au commencement le toucher»

A l’hiver 2005-2006, Sarkis a investit trois lieux alsaciens. Cet ambitieux projet visait à mettre en place, pour la première fois, un véritable parcours autour du point névralgique que constitue dans son œuvre le retable d’Issenheim (1512-1516) de Mathias Grünewald.

Depuis plus de 35 ans, Sarkis élabore une œuvre importante dont la dimension poétique et la pertinence lui permettent de jouir d’une reconnaissance internationale. Ses productions, d’un profond humanisme, sont des mises en scène composées d’objets, sculptures, aquarelles, photographies, films créés par l’artiste qui se nourrissent de références à l’histoire, la philosophie, les religions, les arts ou la géopolitique. Elles tentent en permanence de bâtir un pont entre les œuvres du passé et le monde contemporain.

Son travail est un cheminement où le monde est ressenti comme un tout, riche et chaotique, où chaque intervention est pensée pour l’architecture et pour la mémoire du lieu qui l’accueille et confère aux lieux investis un nouveau souffle de vie.

Le livre se décline en quatre cahiers, un cahier de textes imprimés en noir et blanc sur papier gris et trois cahiers couleurs pour les trois interventions.

Ce catalogue est publié suite à l’exposition qui eut lieu du 9 novembre 2005 au 5 février 2006 en trois lieux : au Frac Alsace et à la Chapelle Saint-Quirin de Sélestat, et au musée d’Unterlinden de Colmar.

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