Communiqué de presse
Aurélien Bory, Compagnie 111 Compagnie
Sans objet
Horaires: 20h30. 15h le dimanche 28 février.
Durée: 1h15
Rencontre de l’homme et du robot. L’un de ces gigantesques bras articulés qui accomplissent, à la place des ouvriers, le pénible et fastidieux travail du montage automobile. Un vrai robot, directement venu de son usine. Il y avait sa raison d’être. Ici, sur scène, il devient « sans objet ». Aurélien Bory doit donc lui trouver un rôle, en quelque sorte l’humaniser. « Son comportement n’est en rien modifié, il garde ses capacités mécaniques, sa puissance, et la brutalité, voire la violence de ses mouvements, qui ont quelque chose de guerrier. Ici, l’homme et lui sont des partenaires. Tout se passe dans la façon dont ils vont s’approcher, établir le contact. Ils sont pris dans un espace artistique, autrement dit, si l’on s’en tient aux valeurs de l’industrie, ils sont dans le champ de « l’inutilité ». « Leurs relations retrouvent celles de l’homme primitif avec l’animal : avant de le domestiquer, il a dû le combattre, puis s’est mesuré à lui au cours de performances initiatiques, semblables à ce jeu insolite entre un être humain qui en connaît les règles et un robot qui, tel un enfant en train de s’amuser, les découvre, les invente. Et les domine. Rien n’est jamais acquis ».
critique
Sans objet