L’exposition « Faux mouvements » à la galerie Anne de Villepoix, à Paris,présente de nouvelles peintures de Samuel Richardot, des œuvres abstraites recelant une dimension fantasmagorique.
« Faux mouvements » : Des peintures entre abstraction et figuration
Les Å“uvres du jeune peintre Samuel Richardot semblent hésiter entre l’abstraction et la figuration. Si ses dernières réalisations engagent un nouveau chapitre, fermant celui des compositions sur fond blanc qui caractérisaient ses précédentes, elles relèvent cependant de la même technique, l’usage d’une peinture à l’huile si diluée qu’elle en devient liquide, recouvre entièrement la surface de la toile, et s’insère même entre les fibres de cette dernière.
Des œuvres à la dimension fantasmagorique
On retrouve également le principe de coulées aléatoires de peinture aux teintes affirmées s’étalant sur la toile en larges aplats vaporeux, se superposant, fusionnant les unes avec les autres, et traversés ici et là de traits irréguliers et de motifs abstraits dans de vives couleurs unies. Il ressort de ces nouvelles peintures de Samuel Richardot la dimension fantasmagorique qui occupe une place importante dans sa production.
L’Å“uvre de Samuel Richardot renvoie à des qualités sensorielles
L’Å“uvre de Samuel Richardot laisse en effet libre cours à de multiples interprétations : ses compositions, vibrantes de couleurs, de formes et de matières très expressives renvoient à des qualités sensorielles, évoquant le silence traversé de murmures et de cris, l’espace traversé de mouvements, ou encore la liberté du geste, en même temps qu’elles puisent dans l’imagerie scientifique et les éléments naturels.