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Sakinan Göze Çöp Batar

Communiqué de presse
Christian Rizzo
Sakinan Göze Çöp Batar

Sakinan Göze Çöp Batar: (c’est l’œil que tu protèges qui sera perforé)
Pour Kerem Gelebek, interprète d’origine turque qui a dansé plusieurs de ses pièces, Christian Rizzo dédie ce solo aux notions d’exil et de mélancolie.
L‘exil non pas comme référence au territoire mais plutôt à soi, s’exiler de soi-même.

Durée: 40 min | Création: 2012 | France
Mise en scène: Christian Rizzo
Conception, chorégraphie, scénographie et costumes: Christian Rizzo
Interprète: Kerem Gelebek
Lumières: Caty Olive
Régie générale et lumières: Arnaud Lavisse

Né en 1965 à Cannes, Christian Rizzo fait ses débuts artistiques à Toulouse où il monte un groupe de rock et crée une marque de vêtements, avant de se former aux arts plastiques à la villa Arson à Nice. Le hasard des rencontres le mène sur scène. Dans les années 1990, il est interprète auprès de nombreux chorégraphes contemporains, signant aussi parfois des bandes sons ou la création des costumes. Ainsi, on pu le voir chez Mathilde Monnier, Hervé Robbe, Mark Tompkins, Georges Appaix, puis rejoindre d’autres démarches artistiques auprès de Vera Mantero, Catherine Contour, Emmanuelle Huynh, Rachid Ouramdane.
En 1996, il fonde l’association Fragile et présente performances, objets dansants et des pièces solos ou de groupes en alternance avec d’autres projets ou commandes pour la mode et les arts plastiqués. Depuis, plus d’une trentaine de productions ont vu le jour.
Christian Rizzo enseigne régulièrement dans des écoles d’art en France et à l’étranger, ainsi que dans des structures dédiées à la danse contemporaine.
Depuis 2007 il est artiste en résidence à l’Opéra de Lille où il a créé mon amour et comment dire «ici»? en 2008, l’oubli, toucher du bois en 2010. Christian Rizzo propose régulièrement des «Fenêtres sur résidence» au cours desquelles il initie le public de l’Opéra de Lille à ses recherches en cours, sous forme de présentation d’un travail, d’ateliers, de discussions…
En 2009, Christian Rizzo a réalisé une pièce pour les ballets de l’Opéra de Lyon ni cap, ni grand canyon, et a conçu l’exposition Le sort probable de l’homme qui avait avalé le fantôme, à Paris à la Conciergerie dans le cadre du nouveau festival du Centre Pompidou.
En 2010, il met en scène trois opéras : Erwartung et Pierrot lunaire de A.Schoënberg et La Voix humaine de F.Poulenc, une production du Capitole de Toulouse au TNT – Toulouse.
Au japon Il conçoit l’exposition as me as a dog as... – une série de photos présentée dans le cadre de la Yokohama France Vidéo (Collection 2010 à la Red Brick Warehouse, commissariat Stephen Sarrazin).
Sur la saison 2010 – 2011, il est artiste associé à deSingel – Anvers – Belgique – et propose dans ce cadre expositions, évènements et spectacles. Il est artiste/professeur invité au Fresnoy (Studio National des Arts Contemporains- Tourcoing) – et mène également des ateliers de recherche avec la compagnie de L’Oiseau Mouche- Roubaix.en vue d’une pièce pour 2013.
Sur la saison 2011-2012, il crée l’installation / performance Tourcoing – Taipei – Tokyo à l’Institut Franco-Japonais de Tokyo, la pièce pour sept danseurs le bénéfice du douteà l’Opéra de Lille et le solo Sakinan Gôze Cop Batar au CDC-Toulouse. En juin 2012, il mettra en scène l’Opéra Tanhaüser, une production du Capitole de Toulouse.

critique

Sakinan Göze Çöp Batar