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Ruptures. De la discontinuité dans la vie artistique

L’Ecole nationale supérieure des Beaux-Arts de Paris et le musée du Louvre ont publié en 2002 les actes d’un colloque sur le thème de la «discontinuité» dans la vie artistique, du Moyen Age à nos jours.

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Présentation
Sous la direction de Jean Galard
Ruptures. De la discontinuité dans la vie artistique

De nombreux mouvements artistiques du XXe siècle ont proclamé leur volonté de rompre avec le passé. Le siècle dernier fut longuement occupé par ce qu’on a pu appeler «la tradition de la rupture». Quelle est la validité de cette notion ? Le travail des historiens consiste à établir des continuités là où l’on croyait distinguer des dates cruciales, des moments inauguraux, des œuvres révolutionnaires. Toutefois, la pensée historique elle-même est amenée à concevoir des «périodes», à désigner des «charnières». Il y a de la continuité, puisqu’il y a du temps. Il y a aussi de la discontinuité, puisqu’il y a de l’histoire.

Cette édition, établie par Jean Galard d’après les actes d’un colloque qui s’est tenu au Louvre en 2000, rassemble les contributions de Daniel Arasse, Gabriele Bickendorf, Julie Boch, Celso Favaretto, Martin Kemp et Nicholas Lambert, Léon Kossovitch, Jacqueline Lichtenstein, Jann Matlock, Giorgio Muratore, Jacques Rancière, Abigail Solomon-Godeau, Alessandro Scafi et Michael F. Zimmermann. Elle réunit quatorze études qui, se rapportant à des époques très diverses, sont autant de mises à l’épreuve de l’idée de rupture. On traite ici de la perspective, de la modernité, de la théologie ou de l’anthropologie, du temps de l’art et du temps de l’histoire, du maniérisme, du futurisme et du féminisme, autant de réflexions où s’élabore activement le discours de la critique et de l’histoire.

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