Communiqué de presse
Benjamin Laurent-Aman, Marion Auburtin, Étienne Boulanger, Caroline Froissart, Sébastien Gouju, Harold Guérin, Simon Hitziger, Marie Husson, Marie Jouglet, Jean-François Robardet, Aïda Salahovic, Émilie Salquèbre, Philippe Tytgat
Rubbing Glances 3
«Rubbing Glances 3» est une exposition réunissant treize artistes plasticiens diplômés de l’Ecole nationale supérieure d’art de Nancy. Il a été conçu par l’artiste Simon Hitziger autour du chantier Artem-Nancy, une alliance, unique en Europe, de trois grandes écoles : l’Ecole nationale supérieure d’art, l’Ecole nationale supérieure des Mines et l’ICN Business School.
L’exposition rassemble des créations qui révèlent les influences du chantier sur le travail de chaque artiste, en dehors du cadre d’une exposition thématique, après qu’ils aient investi le chantier en septembre 2010 pour « Rubbing Glances 1 » puis participé à l’édition du livre « Rubbing Glances 2 ». Bien que les oeuvres puissent se référer au chantier, elles abordent plus généralement des notions qui lui sont propres. Leur rapprochement convoque autant le savoir, la nature, la matérialité, la transformation, l’élévation, la construction que la temporalité, passée et à venir.
À travers un conflit entre des données émiettées (Benjamin Laurent Aman) et des assemblages évoquant la place des humains dans la nature (Simon Hitziger, Jean-François Robardet), les oeuvres se font l’écho du rythme de la construction et de sa réussite, mais aussi de son effritement ou de son effondrement, entre approche naturaliste de différents concepts philosophiques et roulements de tambours liés à l’avènement des formes et des signifiances.
En parallèle, le passage à un nouvel état par l’augmentation et l’accumulation nous appelle à la résistance (Marie Jouglet), en célébrant la transdisciplinarité et le mélange des genres.
Les propositions des artistes, nées d’un univers rugueux et à dominance masculine, dérivent vers le désir et son approche hésitante (Marie Husson), le détournement et la fragilité d’un geste (Harold Guérin, Marion Auburtin), la mer apprivoisée et le retour aux origines (Aïda Salahovic) ou la perte de repères face à un horizon nauséeux (Émilie Salquèbre).
Par des actions muettes et sans issue, faites d’ombres et de lumières au coeur des villes qui sortent de terre (Étienne Boulanger), ou par les fragments de la mémoire (Sébastien Gouju), les oeuvres rappellent les forces en mouvement, les corps en recherche et l’organisation des sens (Caroline Froissart, Philippe Tytgat).
Vernissage
Jeudi 12 mai. 19h