Les œuvres de Romain Pellas créent toujours la surprise en échappant aux lois de la construction classique.
Ses constructions souvent envahissantes dérangent, perturbent le regard et le déplacement du visiteur.
Elaborées avec une apparente maladresse à partir d’un assemblage de matériaux hétérogènes (morceaux d’aggloméré, contreplaqué, polystyrène, tasseaux, film plastique…), elles évoquent plutôt un habitat précaire ou encore des maquettes d’architecture crées dans l’urgence pour un projet à venir mais improbable, qu’un bâti rationnel et rassurant.
Pour la galerie, Romain Pellas a choisi de montrer sous la verrière, une sculpture imposante.
Constituée de 2 volumes similaires mesurant chacun environ 3X3X3 m, fabriqués avec des tasseaux, 2 portes d’accés permettent l’accés aux visiteurs. Un film plastique protecteur noir recouvre l’extérieur tandis que celui de l’intérieur est bleu.
Des caissons lumineux font office de fausses-fenêtres. Une bouche de raccordement, visible de l’extérieur, relie les 2 volumes. Elle est en quelque sorte le pont mental entre les 2 entités. Le titre de l’œuvre est Processeur/Transformateur.
Parallèlement, sont présentés un ensemble de photographies et de dessins. Les photos sont pour Romain Pellas le constat du déroulement d’une action. Elles sont le témoignage d’œuvres disparues. Les dessins, eux, sont très souvent liés à la topographie et à l’architecture.
Article sur l’exposition
Nous vous incitons à lire l’article rédigé par Aurélie Wehrlin sur cette exposition, en cliquant sur le lien ci-dessous.
critique
Processeur/Transformateur