La RK Gallery exposera des artistes reconnus ou moins célèbres : Speedy Graphito, Miss Tic, Shepard Fairey, Cleo Peterson, Kaws, Lek, Madame, Clet… L’exposition de lancement, de Romain Froquet, tente la synthèse de ces différentes tendances.
Romain Froquet, un artiste à l’équilibre
Artiste autodidacte, Romain Froquet tire en effet son inspiration aussi bien de l’art ethnique ou du pop art que du design, dans une approche éclectique, volontairement internationale et transdisciplinaire. Cette diversité se manifeste aussi par le choix de ses moyens d’expression, de l’encre de Chine à la bombe de peinture, des interventions in situ en extérieur à l’acrylique sur toile.
Romain Froquet travaille beaucoup la courbe, l’équilibre des lignes, des gestes et des couleurs. Par ces lignes abstraites, il rend indépendants et tangibles les échanges et les flux. Ses lignes semblent ne se relier qu’entre elles, mais elles tissent ensemble des gestes, des regards, des attitudes de spectateurs. Elles sont l’abstraction de l’équilibre.
Un nouvel horizon pour l’art urbain ?
 Ce n’est donc pas un hasard si Romain Froquet inaugure la nouvelle RK Gallery. Artiste du lien, il aide le street art à s’émanciper d’une image datée, pour l’amener au public tropézien. Les galeristes le notent : les Å“uvres d’art urbain « voyagent aisément sur les yachts et s’épanouissent à merveille dans les écrins que sont les villas avoisinantes».
Une alliance originale, que permet l’évolution du street art, autrefois art très local, qui désormais s’internationalise. Ces deux dimensions sont d’ailleurs loin d’être incompatibles : Françoise Rosenpick co-dirige la RK Gallery aussi bien que le festival Grimaud Art Urbain, durant lequel des artistes, dont Romain Froquet, réaliseront un urbex, des collages et de la peinture sur mur, pour apporter l’art au cÅ“ur de ce village médiéval.