Bernard Faucon
Rétrospective 1976-1995
L’oeuvre photographique de Bernard Faucon né en 1950, a été réalisée entre 1976 et 1995, est une des oeuvres les plus originales et les plus importantes de la fin du XXe siècle.
Cette oeuvre beaucoup exposée, reproduite, louée, collectionnée… reste paradoxalement mal connue, et sa place dans la création contemporaine est encore imprécise.
Ceci est dû, autant à sa singularité – oeuvre poétique, métaphysique très personnelle – qu’à la diversité des intérêts qu’elle a suscité : des milieux les plus orthodoxes de la photographie, aux avant-gardes plasticiennes, en passant par des romanciers, des metteurs en scène, des psychanalystes, des designers de mode Japonais…
En vingt-cinq ans, Bernard Faucon compte près de trois cents expositions personnelles et autant d’expositions collectives, aussi bien chez Léo Castelli à New York, Yvon Lambert à Paris, dans de grands musées, que dans des structures minuscules.
Il nous semble important aujourd’hui, dix ans après l’interruption volontaire de cette oeuvre, de la présenter dans son ensemble, de redécouvrir son merveilleuse fraîcheur. De montrer derrière l’étrangeté de ses métamorphoses, la rigueur et la cohérence de son évolution, son économie de moyens de plus en plus grande, jusqu’à la dernière série : «La fin de l’image», clôture décidée, affirmée, sur laquelle Bernard Faucon n’est pas revenu.
L’exposition occupera la totalité du musée, des ateliers du sous-sol aux grandes galeries des étages. La base de l’exposition sera l’importante collection de La Maison Européenne. Elle sera complétée par des prêts de l’artiste et de collectionneurs.
La nature de l’oeuvre impose un parcours chronologique qui fera se succéder : «Les grandes vacances» (1976-1981), «Évolution probable du temps»(1981-1984), «Les Chambres (Chambres d’amour, Chambres en hiver, Chambres d’or)» (1984-1988), «Les Idoles et les Sacrifices» (1989-1991), «Les Écritures» (1991-1993) et «La fin de l’image» (1993-1995).
Article sur l’exposition
Nous vous incitons à lire l’article rédigé par Etienne Helmer sur cette exposition en cliquant sur le lien ci-dessous.
critique
Rétrospective 1976-1995