Communiqué de presse
Magdi Senadji
Rétrospective
«La mort rôde en ce jardin normand, comme elle hante je crois l’ensemble de l’oeuvre de Magdi Senadji. Elle le fait certes avec élégance, avec une sorte de détachement. Elle passe. C’est à peine si on lit la trace dans un détail, dans la décrépitude d’une couverture de livre, le ventre offert d’un cadavre d’oiseau. Elle n’est (comme Dieu dit-on) que dans des détails» (Régis Durand, Notes sur la photographie de Magdi Senadji, éd. Galerie Duchamp, Yvetot).
«Tout commence par des femmes et des arbres. Des gestes, du vent. Des passantes et des mails ombragés, des mains longues sur des nappes, des trottoirs lisses. Magdi Senadji fait du monde une villégiature. Il le décide tôt, sa vie sera de photographies et de livres, de promenades en ville, de raffinement. Un guet pour relever un détail, une jupe ou un rideau.
Il aime les jeunes femmes et les vieux messieurs, les tenues légères et la retenue, mais la pluie, seulement sur les vitres.
C’est un homme affable ne sachant respirer loin des capitales, un élégant distrait, tel le surnomme Bernard Lamarche- Vadel, mettant sur le même pied enseigne lumineuse, col de chemise, flaque noire ou chignon lâche : des images qui vacillent entre visible et imprévisible»
Au même moment :
L’abbaye de Jumièges présente Magdi Senadji, Bovary. Photographies
2 février-27 avril 2008
Vernissage: 1° février 2008
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