ÉCHOS
01 Jan 2002

Restructuration de la culture au Quai d’Orsay

La développement de la culture française à l’étranger se centralise sous la houlette de Bernard Kouchner.

Par Emma Crayssac

Le Quai d’Orsay a, entre autre, pour mission de faire connaître, à l’étranger, les œuvres françaises à travers le réseau des instituts, des centres culturels français et des services culturels des ambassades.
Bernard Kouchner regroupe ces trois lieux sous un seul et même label, celui d’« Institut  français».

L’initiative se calque sur les exemples du British Council, du Goethe Institut et autres Instituts Cervantès de nos voisins européens. Sauf que contrairement à eux, les instituts français resteront sous l’autorité de l’ambassadeur et donc du Quai d’Orsay.

L’intérêt, selon le Ministre des Affaires Etrangères, est de concentrer les efforts pour mieux vendre l’action culturelle française à l’étranger.

Pour éviter toute dispersion de personnes et de moyen, une nouvelle agence va être créée à Paris, elle aussi nommée «Institut français».  Elle devrait étendre les missions actuelles de CulturesFrance, qui assure la promotion artistique hors des frontières hexagonales.

Pour l’instant, seul son budget, 40 millions d’euros, est défini. Mais pour ce qui est de son champ d’action précis, la question reste en suspens.

Pour trouver une réponse, un comité  a été recruté. Il sera dirigé par Pierre Sellal, actuel représentant permanent de la France à Bruxelles et futur secrétaire général du Quai d’Orsay, assisté notamment par Yves Saint-Geours, patron du Grand Palais et Olivier Poivre d’Arvor, directeur de CulturesFrance.
Huit parlementaires et une douzaine de personnalités de la culture devraient compléter l’équipe. Leurs propositions sont attendues pour le mois de juillet.

Restructuration rime souvent avec licenciement. Pour un «Institut français» créé, combien d’emplois dans le réseau culturel français à l’étranger non renouvelés?

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