Communiqué de presse   Â
Blaise Drummond
Rest and be thankful
« Nature Boy, Revisited »
Le naturel rejoint le factice et de leur rencontre naît un univers mutant profondément troublant. Telle est la recette subtile de Blaise Drummond.
Chez lui, l’iconographie de la nature devient à la fois un sujet d’actualité préoccupant et un thème post-postmoderne malicieux.
L’artiste évoque tout à la fois, sans avoir l’air d’y toucher, la nature proprement dite, sa projection dans l’imaginaire sentimental et notre rapport profondément conflictuel avec l’environnement, à une époque où même les plus « écoresponsables » d’entre nous doivent batailler contre l’hypocrisie.
Il y a une part d’avertissement sévère dans les messages que Drummond ne transmet pas seulement par ses œuvres, mais par sa démarche tout entière.
Cela dit, ses installations sont bien trop fragmentaires et facétieuses pour risquer simplement de ressembler à de l’art écologique moralisateur ou déprimant. D’un côté, ses œuvres nous alertent sur les blocages et les idées fausses auxquelles se heurtent les efforts pour venir à bout du singulier désaccord entre l’homme et son milieu naturel.
D’un autre côté, l’artiste, habile à jongler avec le rire et les larmes, est aussi un conteur rusé qui prononce imperturbablement une homélie mi-figue, mi-raisin. Josef Woodard, Santa Barbara News-Press (Extrait), 27 juin 2008 (Traduit de l’anglais par Jeanne Bouniort).
Vernissage
Jeudi 11 décembre, à partir de 18h.
critique
Rest and Be Thankful