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Rencontres avec Guillaume Herbaut

Sophie Bernard a choisi Guillaume Herbaut car il fait partie de ces photojournalistes qui contribuent au renouvellement de la photographie documentaire contemporaine. Elle a choisi la conversation pour aller en profondeur et au cœur de la démarche de l’auteur.

Information

Présentation
Sophie Bernard, Michel Poivert
Rencontres avec Guillaume Herbaut

«En juillet 2011, lorsque je propose à Guillaume Herbaut de faire cet ouvrage, je l’imagine déjà sous la forme d’une longue conversation et portant sur son parcours, depuis ses premières émotions photographiques jusqu’à son regard d’auteur. Pourquoi lui? Parce Guillaume Herbaut est né en 1970 et qu’il fait partie de ces photojournalistes qui contribuent au renouvellement de la photographie documentaire contemporaine. Pourquoi une conversation? Parce que c’est une forme de récit accessible au plus grand nombre qui permet d’aller en profondeur et au cœur de la démarche d’un auteur. L’idée est de mettre en lumière autant que d’analyser les choix et les partis pris qui ont présidé à la réalisation de ses photographies tout au long de son parcours. Un témoignage qui a valeur pédagogique pour tous ceux qui s’intéressent à l’image. Le but est de sauvegarder la parole d’un photographe du courant du nouveau documentaire appartenant à cette génération arrivée avec la crise qui a connu le passage au numérique et l’arrivée d’Internet, qui a dû faire face à la mutation de la presse et des médias en général et qui conçoit la photographie comme une œuvre qui a sa place dans les musées et les galeries.» Sophie Bernard

Né en 1970, Guillaume Herbaut est photojournaliste, membre fondateur du collectif L’Œil Public devenu par la suite une agence de photographie. Depuis près de 15 ans, son travail documentaire le conduit dans des lieux chargés d’histoire dont il interroge les symboles et la mémoire afin d’en révéler les drames invisibles: Tchernobyl, Oswiecim (Auschwitz), Skhodra (la vendetta en Albanie), Urakami (Nagasaki), etc., et plus récemment le conflit en Ukraine. Il a été exposées au Jeu de paume (2005), à la Maison rouge, à Foto España (2007), à Visa pour l’Image, et projetées aux Rencontres d’Arles. Il a reçu deux World Press et a publié cinq monographies. Il a rejoint l’agence Institute en 2011.

Après avoir obtenu un DEA de Lettres Modernes à la Sorbonne (Paris IV) en 1991, Sophie Bernard commence sa carrière de journaliste à Photographies Magazine où elle reste jusqu’en 1998. Les cinq années suivantes, elle travaille dans la presse professionnelle dans le secteur de l’optique et de la photo avant de créer Images Magazine au sein de la société Le Monde du Regard en 2003, revue dont elle est toujours rédactrice en chef. Elle est également commissaire d’exposition.

Né en 1965, Michel Poivert est professeur en histoire de l’art contemporain et histoire de la photographie à l’Université Paris 1. Il consacre en 1992 son doctorat d’histoire de l’art à la photographie pictorialiste, sous la direction de José Vovelle. Il participe au même moment au sauvetage de la SFP, menacée de fermeture, dont il prend la présidence. Il dirigera l’exposition «L’Utopie photographique» à la MEP.

Sommaire

— Préface par Michel Poivert
— Les origines, pourquoi la photo? (1980-1988)
— La période de formation et d’apprentissage (1990-1992)
— Les premiers sujets de fond et les premières commandes (1993-1999)
— Les années Libération (1994-2004)
— L’aventure l’Oeil public (1995-2010)
— Série «Tchernobylsty» (1999-2001)
— La campagne Jospin pour Libération (2002)
— Série «7/7» (2002-2008)
— Série «Iran Twietter Revolution» (2009)
— Série «La Zone» (2009-2011)
— Etre photographe aujourd’hui (2013-2015)

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