L’exposition « Si c’était à refaire » à la galerie contemporaine du MAMAC, à Nice, présentera une succession d’événements, installations et performances de Renaud-Auguste Dormeuil qui seront ouverts à la participation du public.
« Si c’était à refaire » : des installations et performances interactives de Renaud-Auguste Dormeuil
L’exposition, poursuivant l’orientation plus métaphorique et performative prise par la pratique de Renaud-Auguste Dormeuil depuis quelques années, a été conçue comme une myriade d’expériences qui se déploieront au MAMAC et dans l’espace public. Une suite d’événements, du plus imperceptible au plus spectaculaire, sera organisée pendant la durée du projet et impliqueront le public selon diverses modalités de participation.
L’installation intitulée When the Paper, inspirée par un rituel japonais, invite le public à une expérience sensorielle lui permettant d’emblée de nouer un lien intime avec le musée. Sur une couche de terre qui recouvre le sol de la galerie et évoque un jardin de contemplation, est posé un petit seau d’eau dans lequel chaque visiteur est convié à déposer un papier sur lequel il aura écrit ses pensées et ses tourments personnels, pour mieux s’en débarrasser.
« Si c’était à refaire », une exposition qui relie le musée et l’espace public
Un autre rituel de passage est évoqué à travers l’installation Starship, réalisée en 2013. Sur un support vertical en tasseaux et pliés à son pied, sont disposées et ainsi théâtralisées et actualisées des répliques de parures équestres autrefois réalisées pour des funérailles nationales. Au cours de l’exposition, un cheval recouvert de ce vêtement fera des apparitions autour du musée, telle la manifestation onirique de cette trace d’un autre temps.
Dépassant les murs du musée, l’exposition s’inscrira également dans l’espace public avec l’œuvre inédite Spin-off : un drone en vol stationnaire fera apparaître ponctuellement dans le ciel de Nice le message lumineux « Le ciel attendra », détournement poétique d’une technologie moderne. Par ailleurs, des séances de karaoké organisées à travers la ville serviront de lien entre le musée et l’espace public. Les participants seront en effet invités à brandir des pancartes portant les textes des chansons interprétées, et ces pancartes seront ensuite présentées dans les vitrines du musée.