Le commissaire du célèbre salon de Montrouge, à la manœuvre depuis 2009, n’a pourtant pas à rougir de son bilan: hausse de la fréquentation, succès critique, la manifestation artistique dédiée à la création émergente avait retrouvé grâce à lui un certain éclat. Doit-on y voir l’annonce d’une réorganisation complète, l’émergence d’une nouvelle ère? Stéphane Corréard défend son projet dans une tribune.
«Je quitte — à regret — la direction artistique du Salon de Montrouge, que j’assumais depuis 2009. La Ville de Montrouge vient en effet de m’annoncer sa décision de changer de commissaire, pour en revoir considérablement le projet.
En effet, mon projet redéfinissait largement les fondamentaux de cette manifestation née en 1955, afin d’en faire un lieu de référence, autour de trois axes forts :
— L’égalité des chances (toutes les candidatures sont légitimes, sans critères de parcours, de formation, de style…);
— L’accompagnement (par le commissaire, un critique, une scénographe, un éditeur, une équipe de production, une agence de presse…);
— L’insertion (les exposants rencontrent un large public, mais surtout des galeristes, des collectionneurs, des conservateurs, des mécènes, des journalistes… français et étrangers, ainsi que d’autres artistes).
Ce modèle a fait ses preuves. Il a d’ailleurs suscité une forte adhésion de nouveaux partenaires (avant 2009, le Salon était uniquement organisé et financé par la Ville), préoccupés par les conditions d’émergence des jeunes artistes. Depuis 2009, l’ensemble des partenaires publics concernés a progressivement abondé les efforts du Salon […]» (Stéphane Corréard)
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