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Relations

14 Fév - 12 Avr 2008
Vernissage le 13 Avr 2008

La galerie Paul Frèches inaugure le second volet de sa Saison chinoise, avec « Relations », une exposition d’œuvres récentes de Xiang Liqing. L’artiste chinois y présente une installation ainsi qu’un choix de photographies documentant une performance réalisée par l’artiste.

Communiqué de presse
Xiang Liqing
Relations

Artiste prolifique à la personnalité énigmatique, Xiang Liqing réalise une œuvre protéiforme où peintures, photographies, installations, sculptures expriment ses préoccupations existentielles avec humour et poésie. Navigant sans cesse entre témoignage décalé de la société dans laquelle il vit et captation de la part immuable de tout être et des choses qui l’entourent, la portée de ses œuvres dépasse largement  le contexte chinois dans lequel elles s’inscrivent.

L’exposition «Relations» présente Self-dyeing (2007), une installation composée de plusieurs cônes multicolores réalisés en résine et recouverts de fils de coton teintés à la main par l’artiste.

Parallèlement, un choix de photographies est proposé, tirées d’un ensemble intitulé Relations, mettant en scène l’artiste tirant gravats et cartons au moyen de fils de coton : Pulling these things.

Les photographies exposées documentent une action simulée, réalisée par l’artiste. A priori absurde, elle se répète, paraissant lui demander un effort de supplicié (Sisyphe ou les Danaïdes au choix… ) tant les moyens employés paraissent vains, incompatibles avec la nature même de l’action ; la fin demeurant quant à elle obscure. Le corps se tord, les filent se tendent, ils sont le lien, image de la relation, fragile, que constituent l’homme et son environnement… Lorsque les fils s’accrochent à la terre, c’est l’acte de création dont il est question, la retournant comme on la cultiverait.

Une œuvre vient cependant équilibrer cette vision sombre et douloureuse de l’existence. En trois dimensions, minimale, elle est une exception dans la production de l’artiste par le degré d’abstraction qu’elle atteint — le référent humain a totalement disparu. Toupie inversée, elle diffuse une énergie positive : sa spirale de fils colorés qui se déroulent indéfiniment (rappelant l’image du fil de soie dans le Tao Te King) en fait une figure optimiste qui tourne sur elle-même, évidente. L’œuvre s’auto génère.

En Occident, le cône est une figure stoïcienne de l’esprit, celui d’un homme non déterminé par autre chose que ce qui le constitue, son essence. Chez Xiang Liqing, la création est avant tout un acte spontané.

critique

Relations, 2e saison de l’art chinois

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