Les locaux des administrations françaises abritent des oeuvres, dont certaines appartiennent aux collections nationales et ont été reçues en dépôt. En échange, elles doivent veiller à leur entretien et à leur sécurité.
Une pratique répandue, dont la Commission de récolement des dépôts des œuvres d’art appartenant à l’État (CRDOA) a révélé il y a quelques années la mauvaise gestion, de nombreuses oeuvres ayant «disparu» sans explications.
Aujourd’hui, dans un second rapport d’activités, la Commission dresse un bilan encore plus accablant que le précédent. Pas moins de 991 plaintes pour vol devraient être formulées et concernent le ministère des Affaires étrangères (52), les services du Premier ministre (41), l’Assemblée nationale (38), le Sénat (8) et la Cour des Comptes (2).
Les institutions culturelles, qui craignent la mauvaise publicité, hésitent… Ce qui explique qu’à ce jour, seulement 243 plaintes ont été réellement déposées.
Un bien triste record qui pourrait augmenter encore, les recherches de la Commission n’ayant débuté qu’en 1996.
Lire le rapport: http://www.culturecommunication.gouv.fr