L’exposition « Fables, Formes, Figures » à la Maison d’Art Bernard Anthonioz de Nogent-sur-Marne orchestre une rencontre entre les peintures d’Emmanuel Van der Meulen et les sculptures de Raphaël Zarka.
Un dialogue entre les peintures d’Emmanuel Van der Meulen et les sculptures de Raphaël Zarka
L’exposition résulte du dialogue qu’ont entamé il y a plusieurs années le peintre Emmanuel Van der Meulen et le sculpteur Raphaël Zarka : tout en soulignant leur singularité respective, elle met en lumière des points où se noue un échange, par la convergence et le rapprochement mais aussi par la confrontation et l’opposition.
Les œuvres d’Emmanuel Van der Meulen et de Raphaël Zarka s’inscrivent dans des démarches voisines qui sont fondées sur l’expérimentation autour du rapport entre une forme et son contexte. Les peintures du premier comme les sculptures du second utilisent la géométrie pour explorer les équilibres des structures.
« Fables, Formes, Figures » : la géométrie comme recherche d’équilibre
Cette recherche d’équilibres, qu’ils soient statiques ou mobiles, internes aux formes ou se mettant en place entre elles et leur environnement, déploie un espace au sein duquel les pièces en deux dimensions d’Emmanuel Van der Meulen trouvent un prolongement dans celles en trois dimensions de Raphaël Zarka.
Le titre de l’exposition, « Fables, Formes, Figures », reprend celui d’un ouvrage de 1978 qui regroupaient des articles publiés entre 1936 et 1977 par l’historien de l’art André Chastel et portant sur l’imaginaire, sur son rôle chez les artistes et sur les autres ressources et les modes d’application de l’art. En adoptant l’énumération de ce titre, l’exposition renvoie à la pluralité de ses points d’entrées potentiels et se pose comme le lieu d’une synthèse où les fictions ou fables s’incarnent dans des formes pour transcrire le monde.
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