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Quentin Garel. Trophée

Crânes démesurés coulés dans la fonte de fer ou taillés dans le bois, têtes de canard, d’oie, ou de lapin montées sur des jambes de mannequin en papier mâché, les étranges "trophées" de Quentin Garel contiennent tout un questionnement sur notre rapport aux animaux de consommation, sur la limite floue qui existe entre l’homme et l’animal.

Information

Présentation
Alain Pusel
Quentin Garel. Trophée

Quentin Garel travaille essentiellement autour du thème du bestiaire, parfois très réaliste, et plus particulièrement du trophée: Becs et crânes d’oiseaux, animaux de ferme ou de la savane, mandibules et squelettes…



Cet ouvrage tout couleur de deux-cent quatre-vingt  pages présentera ses séries de sculptures en bronze, fer, bois ou porce- laine, des dessins et des esquisses issus de travaux préparatoires pour des commandes publiques.

«Au point de départ, il y a dix ans, je voulais mettre en scène des animaux de consommaton: vaches, cochons, poulets pour en faire des trophées. Un travail satirique sur l’orgueil humain puisque ces trophées ne proviennent pas d’exploits de parties de chasses brillantes.

Une manière de dénoncer l’ego humain à la manière d’un Jean de La Fontaine qui après Esope et quelques autres ont joué de la représentation animale pour décrire les travers humains […]

Comme mes Trophées s’arrêtent au niveau du cou, ces têtes établissent un lien avec ce qui pourrait être des portraits, et naturellement l’expression des hommes.» (Quetin Garel)

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