Dominique Petitgand
Quelqu’un par terre
L’installation sonore Quelqu’un par terre n’a pas de durée, et joue avec la perception du temps. Elle se donne à entendre selon de multiples temporalités : le visiteur prend connaissance de chacune de ses parties l’une après l’autre (les fracas de chaise, les voix, le vent) puis des différentes superpositions et mixages. Au moment où l’auditeur perçoit les superpositions, quelque chose se dévoile.
Quelqu’un par terre agit comme une spirale, qui se répète en donnant l’illusion de ne jamais reprendre au même endroit. Elle est faite de fragments / paragraphes voisins (dont les points de départ sont identiques et les suites changeantes), répétés, permutés, décalés. Comme souvent, le silence (blanc, vide) est ce qui structure, découpe, consolide et rythme tout. (…)
Quelqu’un par terre met en place un récit en creux. Un récit fragmentaire, incomplet, énigmatique, qui se dévide autour d’une absence. On comprend qu’on assiste à quelque chose, quelque chose qui est en train de se produire, mais on ne sait pas quoi. Il faut faire avec les quelques traces que l’on perçoit.
Article sur l’exposition
Nous vous incitons à lire l’article rédigé par Aurore Bonneau sur cette exposition en cliquant sur le lien ci-dessous.
critique
Quelqu’un par terre