Communiqué de presse
Rivane Neuenschwander, Cao Guimarães
Quarta-feira de cinzas / Epilogue
Rivane Neuenschwander développe un travail multiforme dans lequel les thèmes du langage et de la narration sont récurrents.
Influencée par le mouvement Néo-concret des années 1970 au Brésil, elle parle d’un “réalisme magique” qu’elle cherche à rendre visible dans son travail, d’une manifestation concrète de phénomènes abstraits.
En 2006, elle s’associe à Cao Guimarães, un artiste cinéaste brésilien pour réaliser Quarta- Feira de Cinzas / Epilogue (Le Mercredi des Cendres / Épilogue). Ce film dévoile le ballet des fourmis affairées au transport de confettis qui recouvrent le sol après le carnaval.
Etrange spectacle que cette société animale microscopique, en marche après “l’effusion festive” des hommes. Entre économie du recyclage et semblant de composition artistique, l’oeuvre nous parle d’un quotidien aussi normal qu’extraordinaire.
Le tout sur un rythme lointain de samba mêlé aux bruits de la forêt tropicale qui nous plongent dans un espace-temps indéterminé.
Dans le cadre d’ Estuaire 2009, quatres autres oeuvres sont à découvrir dans la ville de Saint-Nazaire.
I wish i am fish, une oeuvre de Paola Pivi exposée au Grand Café.
The vertical works d’Anthony McCall. Un ensemble de sculptures de lumières projetées à l’intérieur du LiFE.
Le Jardin du tiers paysage de Gilles Clément, oeuvre pérenne sur le toit de la base des sous-marins.
Accessible au public depuis 1998 grâce au projet de l’urbaniste Manuel de Sola Morales, le toit de la base des sous-marins est une terrasse à ciel ouvert entre ville et bassin portuaire. Gilles Clément propose d’ y implanter un jardin, pensé en triptyque : Le « Jardin du Tiers-Paysage » est une oeuvre pérenne et évolutif.
Suites de triangles de Felice Varini, oeuvre pérenne sur le toit de la terrasse panoramique.
A partir d’un point de vue situé sur le toit de la terrasse panoramique de la base sous-marine, Felice Varini matérialise une ligne horizontale qui embrasse le paysage du port de Saint Nazaire. Telle une partition, les formes disposées successivement sur le haut et le bas de cette ligne scandent le paysage en différentes séquences.
L’exposition s’inscrit dans la seconde édition de PLEIN SOLEIL / L’ETE DES CENTRES D’ART.