Quand le 20XXe encourage l’art urbain

Le square Henri-Karcher, du nom d’un célèbre résistant, se trouve derrière le cimetière du Père Lachaise dans le 20XXe arrondissement de Paris. Il offre un mur intéressant, situé sur un axe passant de la rue des Pyrénées.
C’est sur ce morceau de béton tout en longueur que se succèdent maintenant, depuis l’été 2011, des artistes. Leur mission: donner vie à de véritables fresques urbaines. L’idée est donc d’accueillir des projets cohérents, et de permettre la création d’œuvres collectives en invitant différents talents à s’exprimer sur le même support.
L’œuvre reste visible environ 1 mois et demi avant de laisser place à une autre création.

Dernière œuvre en date, celle réalisée avec patience et conviction par l’artiste Seize, aussi connu sous le nom de Happywallmaker.
Seul, ce dernier s’est attaqué à cet espace en posant méthodiquement sur le mur des formes géométriques, interconnectées et très colorées.
Son alphabet personnel se compose de triangles, de ronds et de carrés, et forment des symboles dans lesquels chacun fera sa propre lecture.
Les passants s’arrêtent, discutent avec l’artiste, s’étonnent, félicitent et repartent. Preuve que cet art a une place déjà assez largement acquise dans l’esprit et le cœur des gens du quartier.

Ces dernières années, la Mairie du 20XXe arrondissement de Paris, et notamment Nathalie Maquoi, conseillère d’arrondissement et adjointe à

la jeunesse, la vie étudiante et les jeunes travailleurs, souhaitent développer

la culture urbaine au sein de cet arrondissement vivant et métissé.
Pour le mur Karcher, la Mairie a fait appel à l’association Art Azoï et à sa présidente et directrice artistique, Elise Herszkowicz, qui déploie beaucoup d’énergie pour promouvoir, aider, et accompagner les street artistes.
L’association se positionne comme une véritable passerelle entre les œuvres et le public, qui donne vie à des projets et met en relation les différents interlocuteurs. Ses objectifs sont multiples: promouvoir les cultures urbaines et les expressions picturales, diffuser les œuvres, réfléchir à la place de l’art dans l’espace public, et organiser et développer des espaces d’expression. — Lire l’entièreté de l’article sur le site de la mairie de Paris