ART | EXPO

Pulsations

28 Oct - 01 Jan 2012
Vernissage le 28 Oct 2011

Dans le travail de Catherine Gfeller, s'exprime «une vision du vivant, du grouillant, du bruyant». Glaneuse d'images, fixes ou animées, elle crée par juxtaposition et superposition un univers à la fois contemporain et onirique, une représentation de l'individu plongé dans la multitude.

Catherine Gfeller
Pulsations

Photographe, vidéaste, performeuse, Catherine Gfeller propose depuis une vingtaine d’années un regard sur les foules, les comportements urbains, les structures des métropoles, les manières de consommer, d’habiter, d’organiser l’espace de la vie quotidienne. Glaneuse d’images, fixes ou animées, elle crée par juxtaposition et superposition un univers à la fois contemporain et onirique, une représentation de l’individu plongé dans la multitude qu’offrent tant les scènes urbaines que les pièces domestiques. Catherine Gfeller appartient à la famille des artistes dont le travail consiste à élaborer une seule et grande oeuvre. Une oeuvre composée d’une moisson d’images et de sons, une abondance qu’il s’agit d’organiser dans l’espace et le temps.

«Mes dernières vidéos suivent un traversée des villes aux visages pour s’aboucher à l’espace plus intime de la chambre habitée par des figures anonymes aux gestes étranges. Le mouvement, le déplacement, la vitesse s’incarnent en silhouettes urbaines ou en visages prélevés au sein de la foule. Les rues bondées et congestionnées débordent autant que les chambres explosées en myriades d’objets. L’espace public pénètre l’espace privé et imprègne ses caractéristiques de multiplicité, de saturation, de superposition, de désir d’ubiquité» (Catherine Gfeller).

«Pulsations» est un regard rétrospectif, une immersion dans l’univers multiple d’une artiste qui, au gré de ses voyages et de ses lieux de vie, porte une réflexion sur la condition de l’homme et de la femme modernes, à l’intersection entre l’individu et la foule. C’est cette opération subjective dont rendent compte ses photographies et installations vidéo, avec un certain goût de la simultanéité.

Comme le souligne Paul Ardenne: «Il en va là d’un travail sur le mouvement de la vie. Il en va là de l’exposition, aussi, d’un espace-temps qui échappe, qui enchevêtre les gestes, superpose mouvements et voix, sépare et unit d’un même tenant».

Vernissage
Vendredi 28 octobre. 18h30

critique

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