Daniele Buetti, Jim Shaw, Toby Christian, Carrie Yamaoka, Messieurs Delmotte, Vincent Bergerat, Samuel Rousseau, Jimi Dams, Georges Meurant, Joy Garnett, Douglas Gordon, Ronald Dagonnier, Michael Van den Bessalaar, Robert Gligorov, René Magritte, Martin Richman, Annie Sprinkle, Gérard Malanga, Txiki Margalef, Bernard Gigounon, André Stas
Psychedellia Paradise
Psychedelia Paradise, ce titre par son sens pourrait nʼêtre que le prétexte à mettre en exergue lʼune des fonctions de lʼart qui est dʼouvrir les portes de la conscience. Si lʼexpérience psychédélique née vers 1960, a donné un vent de liberté possible dans le monde, produite, entre autre, par les prises de produits illicites, lʼart nʼest-il pas ce psychotrope qui libère lʼesprit et autorise une certaine liberté?
Daniele Buetti, un des artistes les plus en vue de la scène suisse a fait de la mode son sujet de prédilection. Fasciné par ses strass et son image, lʼartiste a développé une œuvre dotée dʼune grande technicité mêlée à une poésie quasi divine.
Les Koolpops de Carrie Yamaoka, telle une nébuleuse aux couleurs acidulées nous confronte à des monochromes bleu, rose ou violet. Dʼune grande beauté plastique, ces bas-reliefs en résine uréthane renvoient lʼimage du regardeur en distorsion par leur effet miroir. Ces effets dʼanamorphoses présents chez Jim Shaw et Jimi Dams sont ici montrés par le biais du dessin.
Pour André Stas, membre du Collège de Pataphysique, la libération est à chercher du coté des dadaïstes dont les collages érotiques font naître dʼimprobables rencontres comme celle dʼun anus et le faciès dʼun empereur à la rigueur belge.
On citera également dans cette liste non exhaustive des artistes ayant un lien direct avec le psychédélisme des 60ʼs comme Annie Sprinkle, Ira Cohen, sans oublier Gérard Malanga, artiste emblématique de la scène underground américaine des années 60.