Communiqué de presse
Hélène Bouquin, Véronique Verstraete
Projections
L’exposition met en présence la vidéo et la sculpture, dans l’optique d’un cinéma qui prenne en charge la mise en écran et en siège de manière artistique. Ainsi, des sculptures dans lesquelles le spectateur s’assoit donnent à voir des films de danse, des films poétiques et musicaux, des images de Marseille, d’Alger et de Lisbonne.
La durée totale des projections est de 75’.
L’exposition accueille d’autres cinéastes souhaitant présenter leur film.
Films présentés
— Détacher le Grain de l’Epi, 19’.
Le film nocturne entretient un dialogue subtil avec les percussions solos de Pedro Carneiro. Alternant des moments abstraits, narratifs, aléatoires et un voyage fulgurant à Lisbonne, le film circule avec humour dans cette diversité.
— Véronique frénétique, 2’.
Le corps de la danseuse Veronica Endo est prétexte à une série de variations filmiques. Le film joue autour de la désincarnation du corps en même temps qu’il se fait porte-parole d’une sorte d’ode à la sensualité.
— Moins de bruit, 54’.
De retour en Algérie, son pays d’origine, la chorégraphe Nacéra Belaza monte une création avec trois jeunes danseurs. Mêlant scènes de travail en studio et images de voyage, lors des résidences à Marseille et à Alger, le film documentaire restitue l’atmosphère de cette aventure artistique. «Hélène Bouquin a remarquablement filmé l’ensemble du processus …». Irène Filiberti. Les Inrockuptibles/Centre Pompidou.
> Les projections sont ouvertes à d’autres cinéastes et plasticiens engagés dans de nouvelles formes d’écritures et exprimant leur perception de la société, de l’Autre, proche ou étranger.
Les Artistes
— Hélène Bouquin travaille sur les relations images-mouvements et images-sons, proposant des lectures plurielles de l’image. Affranchis de la question des genres (documentaire, expérimental, art vidéo, fiction), ses films, parfois abstraits, restent ancrés dans le Réel et dans des préoccupations anthropologiques. Ils sont diffusés au Centre Georges Pompidou, à la Cinémathèque française, à l’Institut du Monde arabe.
— Véronique Verstraete réalise des œuvres qui sont souvent des volumes peints ayant des proportions et des dimensions en relation avec le corps et le mobilier. Des sculptures-sièges qui n’existent que lorsqu’elles sont utilisées, une façon de regarder. Depuis 85, elle côtoie d’autres disciplines : scénographies avec danseurs, musiciens, compositeurs ou auteurs dramatiques.
www.veroniqueverstraete.com