ART | EVENEMENT

Projection d’Espaces Intercalaires de Damien Faure

08 Avr - 08 Avr 2014
Vernissage le 08 Avr 2014

Dans le cadre du festival «Les Printemps de Haute-Corrèze» dont l’édition 2014 est dédiée au Japon, Chamalot — Résidences d’artistes propose la projection du docu-fiction Espaces Intercalaires de Damien Faure. Ce film s’intéresse aux constructions qui se nichent dans les interstices de l’espace urbain à Tokyo et qui ont envahi progressivement la ville.

Damien Faure
Projection d’Espaces Intercalaires de Damien Faure

A mi-chemin entre un documentaire et un film fiction, Espaces Intercalaires aborde la question de la vie dans une des villes les plus denses, les plus complexes à déchiffrer et les plus impénétrables au monde: Tokyo.

Depuis quelques années au Japon, un important phénomène architectural visant à redéfinir l’espace urbain, appelé par le fondateur de l’atelier Bow-Wow Yoshiharu Tsukamoto, les pets architecture, s’est développé. Plutôt que de développer la ville toujours plus vers le haut, les architectes japonais cherchent à rentabiliser l’espace déjà existant.

C’est lors d’un séjour à Tokyo que le réalisateur Damien Faure a pris conscience de ces singularités architecturales en remarquant, dans les interstices de l’espace urbain, ces étranges petites constructions qui se nichent entre les bâtiments.
Espaces Intercalaires se présente comme une radiographie de ces bâtiments qui, ces dernières années, se sont disséminées dans la ville de Tokyo. Avec un corbeau comme guide, le spectateur appréhende l’espace en trois dimensions et se faufile entre les interstices de la ville.

Ce docu-fiction s’ouvre sur une observation d’un ornithologue japonais dans un parc de Tokyo: «Le corbeau, le maître de Tokyo, connaît mieux la ville que l’homme.» Et sur un constat: à Tokyo, l’oiseau fait son nid en utilisant à la fois des matériaux naturels et des objets trouvés.
Le corbeau, le maître de Tokyo, est capable d’appréhender la ville dans sa globalité puis de la parcourir dans ses plus petits interstices. Au début, le champ urbain se voit comme un espace à trois dimensions, puis en prolongeant le regard, de nouveaux lieux apparaissent. Tokyo se métamorphose. Ces espaces nous révèlent une vision différente de la cité, peuplée d’architectures singulières et de personnages qui habitent la ville autrement.

Damien Faure a été accueilli en résidence à Chamalot — Résidence d’artistes pendant l’été 2013. Elle lui a permis de se consacrer à l’écriture et d’effectuer des repérages pour son prochain film.

AUTRES EVENEMENTS ART