Mathilde Rosier
Printemps de Septembre
Pour Mathilde Rosier la nature sauvage est une violence, elle n’a pas l’idéale douceur qu’on pourrait lui prêter. Elle n’est pas non plus le miroir de l’âme comme le pensaient les Romantiques. Elle est encore inconnue et mystérieuse. Pour l’artiste, une révolution s’annonce, « nous allons découvrir que l’homme n’est pas la finalité de la nature ».
Avec la peinture, la vidéo ou la musique, elle écrit une oeuvre sensible qui dit un rapport au monde bouleversé. L’artiste s’appuie sur l’intuition plutôt que sur la connaissance, renonce à prendre de la distance pour se laisser guider par un imaginaire foisonnant. Ses peintures sont autant d’expériences de démission de la conscience, irrationnelles et poétiques. C’est un rapport émotif à la nature qui se lit dans ce travail ; elle devient un environnement à la fois fascinant et dangereux.