Le Printemps de septembre investit cette année plus de vingt lieux toulousains avec des expositions, des concerts, des projections, des performances. Cet ensemble de manifestations rassemble plus de cinquante artistes invités par le festival et une douzaine de commissaires associés, pour « affecter la ville » quatre semaines durant.
Opéra en archipel, édition 2016 du Printemps de septembre
Cette année, le Printemps de septembre dissémine ses propositions visuelles et musicales selon différentes lignes de réflexion.
Tout d’abord dans les musées des Augustins, des Abattoirs et Paul-Dupuy où des artistes (Aurélien Froment et Raphaël Zarka) ou des conservateurs (Charles Esche et Grazia Quaroni) mettent en abîme ou en crise l’institution, les collections et leur exposition.
Ensuite sur les lieux et leur interprétation par les œuvres conçues pour eux (Hans Op de Beeck au réfectoire du couvent des Jacobins, Claudia Comte à l’Espace EDF Bazacle, Eva Kot’átkovà à l’Hôtel-Dieu ou Dominik Lang au Château d’Eau).
Mais aussi sur la musique quand elle opère au cœur des œuvres de Stan Douglas, Ragnar Kjartansson, Vincent Meessen, David Shrigley, etc. : autant d’installations où se jouent les partitions de la bande originale du festival.
Enfin, sur les formes faibles, légères, éphémères ou festives, dans les cours, les bars, les restaurants universitaires, sur la Garonne et partout en ville, des périphéries au centre historique : autant d’expériences de déplacement et de décentrement pour retrouver l’espace urbain, les flâneries nocturnes, les flux conviviaux qui font la marque du festival.
De nombreuses propositions artistiques et musicales au cœur de Toulouse
En tout, sept expositions collectives, dix expositions personnelles, une vingtaine de concerts, performances, rencontres et autres propositions participatives conclues par un Grand Bal Dada dédié à Marc Dachy, pour explorer les interactions à l’œuvre dans la pluralité des mondes de l’art et de la culture, dans la multiplicité des mondes de pensée.
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