Marie Chouinard
Prélude à l’après-midi d’un faune/ Le Sacre du printemps
En proposant des relectures chorégraphiques au court Prélude à l’après-midi d’un faune de Debussy, et au Sacre du printemps de Stravinski, Marie Chouinard fait suite à une longue et prestigieuse lignée de chorégraphes : Nijinsky, évidemment, mais aussi Martha Graham, Maurice Béjart ou Pina Bausch.
Les chorégraphies du Sacre et du Prélude reprennent la plupart des codes scéniques de la danseuse: plateau presque nu, costumes épurés agrémentés parfois d’étranges protubérances animales ou végétales, lumières dépouillées qui isolent souvent les interprètes.
Pour ces chorégraphies comme pour ses autres œuvres, Marie Chouinard a cherché «un nouveau vocabulaire», des enchaînements qui viennent comme «une nouvelle grammaire, une nouvelle musique intérieure».
«Le Sacre du Printemps, c’est le feu, souligne-t-elle. C’est organique. Senti dans la colonne vertébrale. Entre ciel et terre. Ce sont des touches dans le présent immobile».