Tout a commencé par un rapport de l’inspection générale des affaires culturelles, commandé par Frédéric Mitterrand lui-même.
Intitulé «Rapport sur la souffrance au travail au CMN», il révélait le mal-être de l’ensemble des employés tout en désignant la responsable de ce triste état de fait: Isabelle Lemesle, présidente de l’établissement depuis mai 2008.
A la suite de la remise de ce rapport que nos confrères du Monde jugé «accablant», aucune sanction n’a été prise, bien au contraire.
Frédéric Mitterrand a continué à soutenir Isabelle Lemesle, louant «ses incontestables qualités», et cette dernière en a bien sûr profité pour réfuter toutes les critiques.
Non, disait-elle en substance, mes employés se portent comme un charme; la preuve: regardez les chiffres, ils sont très bons mes chiffres…
Face à une telle attitude, alliant indifférence et dérision, les travailleurs du Centre des monuments nationaux sont en colère, et nous les comprenons.
Leurs revendications? Remplacer Isabelle Lemesle à la tête de l’établissement, remettre de l’ordre dans tous les processus de fonctionnement, et organiser des réunions de travail avec le ministère de la Culture et de la Communication.
Objectif: créer enfin un climat de confiance au sein du CMN.
La grève qui débute ce jeudi va-t-elle leur permettre d’être enfin écoutés? Affaire à suivre…
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