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Pourquoi la photographie a aujourd’hui force d’art

L’historien et critique d’art Michael Fried s’intéresse à l’apparition des grands formats et de l’entrée de la photographie au musée, à partir des années 1970, qui a installé la question du rapport qui se noue entre l’œuvre et le spectateur au cœur des préoccupations d’une nouvelle génération d’artistes.

Information

Présentation
Michaël Fried
Pourquoi la photographie a aujourd’hui force d’art

Michaël Fried étudie cette évolution majeure de la photographie à travers les images de Jeff Wall, Andreas Gursky, Thomas Struth, Bernd et Hilla Becher, Thomas Demand, Rineke Dijkstra, Candida Höfer, Hiroshi Sugimoto, Luc Delahaye et Jean-Marc Bustamante, entre autres…

Ce livre est constitué de dix chapitres très illustrés et l’ensemble est doté d’un index et d’un appareil de notes important. Pour Michaël Fried, défenseur de la modernité, la photographie, aujourd’hui reconnue au sein de l’histoire de l’art, s’articule depuis une trentaine d’années autour du développement de la mise en scène, de l’utilisation du grand format la «forme tableau», et d’un jeu entre ce que l’auteur appelle le «to-be-seenness» (ce-qui-est-à- voir) et l’«absorbement» dans le champ photographique.

Michael Fried, qui enseigne à l’université Johns Hopkins de Baltimore en histoire de l’art, est l’un des historiens majeurs de l’art moderne et contemporain. On lui doit notamment, outre le célèbre essai Art and Objecthood (1967, traduit en français par Contre la théâtralité), une trilogie de référence sur la peinture française chez Gallimard: La Place du spectateur (1990), Le Réalisme de Courbet (1993) et Le Modernisme de Manet (2000).

De lui ont récemment paru en langue anglaise: The Moment of Caravaggio (2010); Four Honest Outlaws: Sala, Ray, Marioni, Gordon (2011) et Flaubert’s «Gueuloir»: On Madame Bovary and Salammbô (2012).

Traduit de l’américain par Fabienne Durand-Bogaert.

Sommaire

— Préface et remerciements
— Trois commencements
— Jeff Wall et l’absorbement; Heidegger sur l’être-au-monde et la technique
— Jeff Wall, Wittgenstein, et le quotidien
— Roland Barthes et le Punctum
— Les «Museum Photographs» de Thomas Struth
— Jean-François Chevrier et la «forme tableau»; Thomas Ruff, Andreas Gursky, Luc Delahaye
— Le portrait: Thomas Struth, Rineke Dijkstra, Patrick Faigenbaum, Luc Delahaye et Roland Fischer; Zidane: un film de Douglas Gordon et Philippe Parreno
— La Street Photography revisitée: Jeff Wall, Beat Streuli, Philip-Lorca diCorcia
— Thomas Demand et les allegories de l’intention; l’exclusion selon Candida Höfer, Hiroshi Sugimoto et Thomas Struth
— L’opposition entre la bonne et mauvaise objectité: James Welling, Bernd and Hilla Becher, Jeff Wall
— Conclusion: Pourquoi la photographie a aujourd’hui force d’art
— Notes
— Crédits photographiques
— Index