L’ouvrage Post-minimalisme et Anti-form, aux éditions Skira, se construit autour de l’Art minimal américain des années 60-70. A travers des artistes, dont l’œuvre est peu connue en Europe mais déjà bien installée aux États-Unis, Claudine Humblet retrace l’histoire de ce mouvement.
Le Post-minimalisme en réaction au côté puriste de l’Art Minimal
L’ouvrage s’articule autour de chapitres dédiés, chacun à des artistes, on retrouve ainsi le travail de Eva Hessen, de Keith Sonnier, Gary Kuehn, Lynda Benglis, Rill Bollinger, Alan Saret ou encore Richard Serra. Le livre se concentre sur le concept d’ « Anti-form » (nominatif inventé par Robert Morris, fondateur de l’Art Minimal) qui désigne la venue d’un nouveau courant sculptural, qui se tourne vers un nouvel art expérimental, vers une sorte de « culture des matériaux nouveaux ». L’auteur raconte le développement du courant abstrait dans l’Art Américain d’après-guerre en tenant compte des éléments personnels de la carrière de chaque artiste au sein du contexte auquel ils appartiennent.
Claudine Humblet : une réflexion de plus de dix ans
Post-minimalisme et Anti-form : dépassement de l’esthétique minimale est le résultat de plusieurs années de réflexions et de voyages, notamment à New York. L’auteure a pu compter sur de nombreux artistes qui lui ont permis d’accéder à une abondante documentation iconographique. Ce cinquième ouvrage succède à la Nouvelle Abstraction Américaine : 1950-1970 et sa version américaine The New Abstraction : 1950-1970 ; à l’Art Minimal ou une Aventure Structurelle aux multiples visages, et à Bruce Naumann ou la Relation de l’Art à la Condition Humaine : Un Autre Aspect de l’Art Post-Moderniste.
Richement illustré, ce cinquième ouvrage rend compte des motivations des artistes qui ont amené au concept du Post-minimalisme. Des œuvres tournées vers la modernité, pleines d’originalité et d’expressivité.
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