Maud Le Pladec
Poetry
Poetry est un trio pour deux danseurs et un guitariste interprétant une adaptation de Trash TV Trance, solo pour guitare électrique du compositeur italien Fausto Romitelli. Maud Le Pladec le considère comme le pendant de sa création précédente, Professor déjà inspirée par la musique de Romitelli. Elle poursuit donc sa réflexion sur les connexions entre son et mouvement, creusant la question qui jalonne son parcours: «est-ce que l’on voit ce que l’on entend ou est-ce que l’on entend ce que l’on voit?».
Dans Professor, elle avait pris le parti de «traduire physiquement absolument tout de l’œuvre musicale». Ici, elle porte son attention sur le rythme. La danse découle ou pas de la musique, oscillant entre fusion et contrepoint. D’abord assis face au guitariste ancré au centre du plateau, puis autour de lui, les deux danseurs suivent les impulsions électriques qui semblent traverser leur corps. Les sons saturés, les brusques ruptures, la ligne mélodique souvent au bord du larsen, se traduisent par une présence très physique, des gestes répétitifs, des tours et moulinets d’automate, entre empêchement et paroxysme de la transe. Pour mieux faire éclater les formes.
Pièce pour 2 interprètes et 1 musicien
Conception et chorégraphie Maud Le Pladec Musiques Fausto Romitelli (Trash TV Transe) Création originale Tom Pauwels Interprétation Maud Le Pladec, Julien Gallée-Ferré, Tom Pauwels Lumières Sylvie Mélis Costumes Alexandra Bertaut Durée: 50’
Maud Le Pladec se forme à la danse contemporaine en 1999, en intégrant la formation ex.e.r.ce au Centre Chorégraphique National de Montpellier dirigé par Mathilde Monnier. En 2010, elle créé Professor, sur la musique de Fausto Romitelli. Professor obtient, la même année, le prix de la Révélation Chorégraphique 2010 par le Syndicat de la Critique Française. Maud Le Pladec danse actuellement dans la pièce La Levée des Conflits (2010), ainsi que dans Enfant (2011) de Boris Charmatz, création pour le Festival d’Avignon 2011. En février 2012, elle est invitée par Les Subsistances à Lyon à créer deux opus, Dystopia et Ominous Funk, à partir de l’oeuvre musicale du compositeur américain David Lang.
Production: Association Léda Coproduction : Théâtre National de Bretagne, Mettre en Scène 2011 (Rennes), Le Musée de la Danse – Centre Chorégraphique National de Rennes et de Bretagne (Rennes), Centre Chorégraphique National de Franche-Comté à Belfort dans le cadre de l’Accueil/Studio, Ministère de la Culture et de la Communication/DRAC Franche-Comté (Belfort), Nouveau Théâtre de Montreuil – Centre Dramatique National. Avec le soutien: du Ministère de la Culture et de la Communication (DRAC Bretagne), de la Région Bretagne, de la Ville de Rennes, de l’Adami, de la Spedidam, d’Arcadi.