Pneuma, somnambul

Communiqué de presse
Kerim Seiler
Pneuma, somnambul

Les travaux de Kerim Seiler (vit et travaille à Zurich, CH) relèvent presque toujours d’une mise en scène ou d’une occupation de l’espace. Il travaille beaucoup avec les couleurs, le bois, les jeux de lumières et les jeux de construction mentale.

C’est ainsi que des oeuvres en bois découpé se transforment, par le jeu des perspectives, en scène évoquant des séquences de bande dessinée, Sans titre (Tex Avery), montre une voiture s’écrasant contre un mur, Sans titre, un camion passant derrière une palissade. Plusieurs projets récents développent l’idée d’une contamination de la ville par ce qu’il nomme le «parasite de forme».

Ses constructions ressemblent à des corps étrangers, venant contaminer le paysage urbain en s’accrochant le long ou sur les toits des bâtiments tels de gigantesques virus. Leur forme de base leur permet de se démultiplier ou de disparaitre aisément. Magbeth 2007, une structure gonflable entre araignée extraterrestre et excroissance architecturale, réalisée avec l’aide de l’Ecole polytechnique fédérale de Zürich (EPFZ), s’est ainsi accrochée cinq jours sur la façade de la tour Migros à Zürich. Pneuma, Somnambul est un virus urbain composé de tétraèdres et de néons, posé sur plusieurs toits, et changeant d’aspect selon qu’il fait jour ou nuit.