Cette sixième édition de «Planche(s) contact», en proposant une trentaine d’expositions en libre accès, s’affirme désormais comme un rendez-vous majeur et créatif, rassembleur et festif, pour célébrer la photographie en Normandie.
Le festival de créations photographiques pose comme thématique la question de l’identité des villes révélée ou interprétée par les photographes. Dans cette démarche, Deauville privilégie une ouverture au monde et aux photographes venus de l’étranger. Tour à tour ont été sollicités: le regard de Massimo Vitali, l’imaginaire de Kishin Shinoyama, les portraits de groupe mis en scène par Kristine Thiermann ou l’attention pleine d’ironie de Lars Turnbjörk.
Cette nouvelle édition accueille Brian Griffin, l’un des maîtres anglais du portrait. Elle accueille aussi Wang Lin, ex-hôtesse de l’air chinoise devenue photographe, se mettant en scène, dans sa tenue d’hôtesse, sur l’aéroport de Deauville-Normandie.
Deauville, dont l’identité est multiple et complexe, s’est prêtée, depuis sa fondation en 1860, au jeu des regards et des réappropriations. Tour à tour, les premiers photographes, les reporters de la presse illustrée, les grands auteurs des années 1930 et 1950, nombre de photographes de Magnum, et les plus grands photographes de mode ont investi et restitué Deauville avec la curiosité, l’attention et l’écoute qui permettent d’être inspiré et créatif.