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Prix Levallois

05 Oct - 24 Nov 2018
Vernissage le 04 Oct 2018

La galerie de l’Escale, à Levallois-Perret, dévoile les œuvres des trois jeunes photographes primés cette année par le Prix Levallois : Pierre-Elie de Pibrac, Emmanuel Tussore et Camille Shabestari. Des séries représentatives du monde actuel et nourries d’inquiétude autant que de curiosité. 

La galerie de l’Escale, à Levallois-Perret, présente les œuvres des lauréats 2018 du Prix Levallois, dédié à la création photographique : Pierre-Elie de Pibrac, Emmanuel Tussore et Camille Shabestari.

Le Prix Levallois, un tremplin pour la jeune création photographique internationale

L’exposition dévoile le travail des trois photographes primés cette année dans le cadre du Prix Levallois, concours créé en 2008 qui offre un tremplin à la jeune création photographique internationale. En n’imposant ni thème ni format, le prix met l’accent sur la qualité et la singularité de la démarche et favorise la liberté de ton et d’expression. Les photographes primés ont pour caractéristique de s’affranchir de tout clivage artistique et représentent toute la diversité de la pratique de leur médium.

Les lauréats primés cette année sont Pierre-Elie de Pibrac pour le Prix Levallois, Emmanuel Tussore pour la Mention Spéciale et Camille Shabestari pour le Prix du public, trois photographes qui s’inscrivent pleinement dans notre époque, qui s’interrogent sur le monde tout en le documentant par leur démarche conceptuelle et formelle.

Pierre-Elie de Pibrac, Emmanuel Tussore et Camille Shabestari, lauréats du Prix Levallois

Les séries présentées par Pierre-Elie de Pibrac, Emmanuel Tussore et Camille Shabestari sont reliées par un même sentiment d’inquiétude tissé de curiosité. Celle de Pierre-Elie de Pibrac, intitulée Desmemoria, ou les oubliés du rêve révolutionnaire, témoigne de la vie des Azucareros, travailleurs du sucre cubains. A travers une enquête au long cours et une sélection précise de tirages soignés, mêlant couleur et noir et blanc, petit, moyen et grand format, le photographe montre l’isolement et la précarité que subissent ces personnes, qui furent aussi de fervents révolutionnaires, et illustre le désenchantement de la société cubaine.

La série Home d’Emmanuel Tussore utilise le savon d’Alep, pour sculpter puis photographier les ruines de la ville syrienne détruite par la guerre. Cette matière symbole de l’ingéniosité et du raffinement humain devient ainsi celui de la force brutale et destructrice. Enfin, avec la série Ainsi parlait Zarathoustra de Camille Shabestari, on plonge au cœur du culte méconnu du zoroastrisme, une des religions les plus vieilles du monde.

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