Communiqué de presse
Philippe Rahm, Didier Fiuza Faustino
Philippe Rahm VS Didier Fiuza Faustino
Philippe Rahm et Didier Fiuza Faustino abordent tous deux l’architecture de manière radicale et epérimentale. Fiuza Faustino utilise la galerie comme laboratoire de recherche. Il interroge les éléments fondamentaux de l’architecture comme l’escalier, le mur, la chaise… Rahm investit les lieux d’exposition dans le but de tester des environnements architecturaux à vivre et à penser.
Dans la chapelle, les deux créateurs se livrent à un combat symbolique et spatial autour de la question de l’isolement et de l’ouverture à l’autre. Une fois dans la nef, une architecture atmosphérique se dessine où le visiteur est la seule échelle de référence. Comme suspendu, isolé, il tente de se repérer dans ce camaïeu de blanc avec comme simple ancrage, un étrange objet, troué, en bois et tissu couleur chair.
Philippe Rahm : Géographie blanche
Un ensemble de fils électriques architecture l’espace de la chapelle. Une vaste trame se profile dans les 3 dimensions. Dans sa longueur, elle dessine 6 axes en forme de « V » parmi eux 3 sont chahutés par la présence autoritaire du mobilier de Faustino. Une onde de choc se répercute au sol formé de 6 bandes blanches déclinées en autant de nuances. L’architecture tient à un fil !
Didier Fiuza Faustino : Les Liaisons dangereuses
Deux chaises de style Napoléon 3 s’entremêlent. Elles font littéralement l’amour. En leur centre, un orifice est prêt à accoucher. Mais de quoi ? A l’image de la fameuse scène de la chambre à coucher dans 2001 l’odyssée de l’espace, cet objet hybride semble tenir tête à l’infini. Mais pour combien de temps ? L’espace physique peut-il résister à son devenir purement mental ?