Communiqué de presse
Philippe Perrot
Philippe Perrot
«Cette couleur acide que j’ai trouvé il y a des années aux pieds d’un immeuble, une traînée de poudre jaune soufre pour empêcher les chiens d’uriner. Ce jaune pour créer de la luminosité comme si les personnages avaient une lampe braquée sur eux. Ce jaune qui fait lien entre chaque tableau, chaque histoire, comme un long travelling, tableau après tableau.
J’emploie toujours en général une figure tutélaire dans mes tableaux où viennent se greffer d’autres personnages. Un tableau réussi pour moi est une image dans laquelle on ne sait pas ce qui se passe, que le regardeur soit libre d’interprétation dans ses histoires de famille, puisque aucune marque sur les corps ne permet de distinguer les bons des méchants.
Je considère ma peinture sans pathos, ni trauma, mais plutôt comme une mauvaise blague. Mais encore une fois ces histoires de famille sont libres d’interprétation où chacun suivant sa propre histoire y retrouvera qui son père, qui sa mère, qui son frère, etc.»
Extrait du texte écrit par Philippe Perrot à l’occasion de l’exposition à Hiromi Yoshii Gallery, Tokyo, Japon octobre 2003.
critique
Philippe Perrot