Dialogue avec les maîtres

L’exposition « Dialogue avec les maîtres, Kasimir Malevitch / Piet Mondrian / Kurt Schwitters » à la galerie parisienne Eva Hober dévoile un ensemble d’œuvres récentes à travers lesquelles le peintre Peter Klasen rend hommage aux grand noms de l’art moderne.

Peter Klasen dialogue avec les maîtres

Les nouvelles peintures de Peter Klasen s’inscrivent dans une série qu’il a débutée en 2010, en hommage aux grands maîtres. L’influence de ces derniers est en effet prégnante dans l’ensemble de l’œuvre de celui qui fut au début des années 1960 un pionnier des mouvements de la Nouvelle Figura­tion et de la Figuration Narrative. Elle se lit autant dans les thèmes abordés par Peter Klasen que dans son style pictural.

Alors que les premières œuvres de la série des hommages aux grands maîtres par Peter Klasen se confrontaient à celles de figures modernes comme Marcel Duchamp, Fernand Léger et Pablo Picasso mais aussi à des maîtres anciens comme Léonard de Vinci, El Gréco ou encore Le Tintoret, c’est cette fois avec la peinture de Kasimir Malevitch, Piet Mondrian et Kurt Schwitters qu’elles dialoguent.

L’hommage à Kasimir Malevitch, Piet Mondrian et Kurt Schwitters

Les réalisations de Peter Klasen, conjuguent sur la toile divers techniques et matériaux : la peinture, le collage, la reproduction à l’aérographie de photographies issues de magazines, d’affiches publicitaires et de cinéma… A travers ces « tableaux-rencontres », l’artiste allemand offre un reflet de la réalité urbaine et un regard engagé sur le monde, observant la société de consommation, les faits divers, la folie, l’enfermement, le corps et le cinéma, dénonçant l’impact et le danger des médias ou les relations de pouvoir.

Les nouvelles peintures de Peter Klasen comme Volant / Peroxyde Organique et 3 Volants / Interrupteur / Electrified Floor en Hommage à Kurt Schwitters, Cible / 2 Flèches et Corrosif P en hommage à Kasimir Malevitch, Manomètre / Aération / Radioactif et 2 Volants / Haute Tension DX9 en hommage à Piet Mondrian, revisitent sa propre peinture en en détournant les références et les codes, pour les intégrer à des compositions fragmentées où sont mis en scène des détails hérités des grands maîtres.