Communiqué de presse
Matali Crasset
Permis de construire
La Cité de l’architecture et du patrimoine présente du 16 octobre 2008 au 9 mars 2009 une exposition-atelier pour les tout-petits (dès 4 ans), conçue sous la forme d’une carte blanche à la designer Matali Crasset.
Il y a toujours une cabane dans nos histoires d’enfance, de la maison sous la table de la salle à manger à la cabane dans le jardin. Ces maisons imaginaires signifient à la fois une volonté de repli vis-à -vis du monde extérieur, une recherche de protection, mais aussi une ouverture à l’imaginaire. Ces cabanes de notre enfance sont fondatrices car elles permettent à chacun, une appropriation de l’espace en toute liberté, hors des contraintes sociales et spatiales. Elle offre à chacun la possibilité de se façonner un univers, en suivant ses désirs et son inspiration…
La designer Matali Crasset a créé pour La Cité de l’architecture et du patrimoine, sept installations qui invitent les jeunes visiteurs à construire leur maison en expérimentant différents modes de construction. Ces cabanes du XXIè siècle aux formes organiques et aux couleurs acidulées renouvellent complètement l’image de la cabane traditionnelle.
Portés par l’univers poétique de Matali Crasset, nos jeunes architectes prendront un plaisir immense à créer un espace singulier, loin des codes qui figent nos cadres de vie. L’exposition offre une succession de concepts d’habitat et propose des scénarii de vie très différents les uns des autres. A chacun de choisir le sien !
L’exposition est composée de sept terrains de construction à grande échelle :
La Cabane végétale : Elle est réalisée à partir de supports « pot-plante » déplaçables, combinés avec des branches horizontales sur lesquelles des textiles en tout genre peuvent être accrochés.
Les enfants sont ainsi invités à créer des parois-patchworks de briques, bois ou végétaux pour l’extérieur, et de tissus plus intimistes et décoratifs pour l’intérieur.
La Maison furtive : Elle est la cabane la plus expérimentale. Elle se construit avec des modules tous identiques, créant son propre langage architectural. Elle permet d’inventer de nouvelles typologies d’espaces sans rapport avec le réel : moitié soucoupe, moitié tente du troisième type …
La Maison frange : Elle permet de découvrir les différentes perméabilités entre l’intérieur et l’extérieur grâce à une gamme de cintres symbolisant les mobiliers domestiques pour ranger, manger, dormir. Il convient de les positionner pour organiser les rituels quotidiens.
La Maison feu : Elle est au cœur du dispositif général de l’exposition et représente les habitats utopiques ou imaginaires. Les enfants y pénètrent et prolongent l’histoire de cet endroit… Qui habite cette maison ? Quel est son fonctionnement ? Avec des stylos magiques, ils sont invités à dessiner ce qu’ils imaginent. Une fois ressorti de la maison-feu, le dessin disparaît et retourne dans l’imaginaire secret de l’enfant.
Permis de construire : Cette installation donne le nom de l’exposition-atelier. Il est un objet de partage entre les générations dans la maison. Construction faite d’unités déplaçables, elle se transforme, par alternance, en canapé ou fauteuil pour les parents mais aussi en terrain de jeu pour les enfants. Dans l’exposition-atelier, ce système modulaire permet des combinaisons infinies où les jeunes visiteurs peuvent construire leur univers propre.….
Le dôme : un terrain de monstration et de construction à petite échelle autour de modules dispersés. il représente la terre.
Enfin, l’exposition comprend deux Oritapis : des tapis transformés et transformables qui proposent aux plus petits visiteurs un espace de jeu, sous forme de tipi pour l’un, et de soucoupe volante pour l’autre. Ce sont des espaces insolites et ludiques pour s’amuser au cœur de structures étonnantes et inhabituelles.