« 42.195 » de Franck Ancel
Marathon de Paris
L’événement
Communiqué de presse
La fiction d’une réalité comme utopie objective se met en jeu le dimanche 10 avril, sur le parcours du marathon 2005 de la ville de Paris, année de sa candidature aux jeux olympiques 2012. À la différence d’une démarche d’exposition et de représentation, «figures de la marche» actuelle des créations, nous sortons des repères connus vers une immersion d’environnement digitalisé.
Le dossard «SH Bleu n° 12575» captera lors de cet événement marathonien des données : rythme cardiaque, coordonnées GPS, distance parcourue, vitesse, etc. grâce à une Suunto X9 ou un Timex Body link. Qui n’est qu’une phase en attente d’une réapparition possible de ces données, recombinées au travers de formes visuelles et sonores. Nous autorisant la globalité des interfaces créatives existantes, détournées, reprogrammées des disciplines artistiques et des technologies informatiques. Où seul des gestes passifs ou actifs tissent les limites visibles. Production et diffusion étant alors l’autre rendez-vous pouvant donner corps au formatage de l’écriture de ces traces. (New York 2003 marathon) Cet élan manifeste un espace ou une action – unique – électronique et numérique qui n’est pas la tentation moderne d’installer une performance (chorégraphique) dans un théâtre (urbain) ! C’est plus une échappée au mimétisme contemporain entre spectacle et art. Un souffle énergique pour impulser un mouvement scénique de l’art comme un acte sans public ni artiste. Car ce «pari n’en finit jamais».
Franck Ancel
Né en ÃŽle-de-France, Franck Ancel travaille actuellement à Paris. Il questionne depuis quinze ans la technologie, en traçant une ligne depuis les avant-gardes artistiques du siècle dernier, jusqu’aux récentes mutations de la création à l’échelle planétaire. Il a ainsi organisé et coordonné des colloques, expositions, performances en relation avec des associations et des institutions. La dernière étant la rétrospective sur le créateur de la «scénographie moderne» Jacques Polieri à la BnF. Depuis les attentats du 9.11, Franck Ancel met en place un triptyque questionnant «l’architecture – l’image – la technologie» sur des sites patrimoines du 20ième siècle (en 2002 au couvent Le Corbusier/Xenakis, en 2003 dans une salle de spectacle classée en Catalogne, puis en 2004 sur l’écran de la Tour Montparnasse à Paris). Franck Ancel interroge le spectateur hors des «frontières» classiques, en projetant sur des «écrans», une mise en «réseaux» de données. Parallèlement, il analyse cette pratique par une réflexion plus théorique, dans des textes ou lors de communications.
Infos pratiques
> Lieu
Marathon de Paris
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