Zoé Bruneau de la Salle, Etienne Parc
Un homme qui a bien vécu
La multitude des oeuvres (plus de trois cents) sous différents supports et techniques (peinture, dessins, textes, photographies, installations, vidéos, articles de presse, objets, performances) installées chronologiquement reproduisent des instants de la vie d’Artus. Elles recouvriront totalement les murs et les vitrines de la galerie.
Cet ensemble ainsi proposé témoigne du désir d’Artus d’exposer avant tout une trace de sa vie.
Proche du travail d’Ed Templeton, de celui de Nan Goldin, fortement influencé par l’exposition manifeste «Zéro dix» de Malevitch, Artus privilégie le vécu à l’«œuvre», l’échange à la démonstration, ce qui explique le foisonnement des images, l’aspect «journal intime», et le côté manifeste de l’exposition.
En introduction de celle-ci, une installation de sa chambre réalisée à échelle 1, en référence au Merzbau de Kurt Schwitters, ouvrira l’espace.
Comme souvent dans son travail, quelques oeuvres de ses amis de l’art posthume (un mouvement initié par un manifeste il y a tout juste un an) seront aussi présentées au public.
Innocence. Introduction.
«Après dix ans de vie intense, un mariage et un divorce, la création d’un magazine de skateboard (Tricks) puis des boutiques galeries concept (L’épicerie, Nim, L’APA), une course de voiture de milliardaires illégale à travers l’Europe (Le Gumball), les retrouvailles avec une mère absente (Maryse), un tour du monde en 12 jours (Heroes rise and fall for salvation), mon installation dans les vitrines d’un grand magasin (Sleeping Pornography), le tatouage d’un bras en noir (Kill yourself and die), et le « lancement » d’un mouvement artistique (L’art posthume), je me décide enfin à retourner ma veste pour m’exposer en galerie. Je vous prie, madame, monsieur, de participer à ce spectacle qui n’est pas la vie pour trop vouloir lui ressembler».
Infos pratiques
Performance Un homme qui a bien vécu (Zoé Bruneau de la Salle, Etienne Parc) : le 17 décembre 2005, à 18h.