Cette page a été un peu chahutées en passant de l’ancien au nouveau site, les corrections sont en cours.  
Non classé

Peintures et photographies

01 Mai - 26 Juin 2010
Vernissage le 01 Mai 2010

François Burland est ancré, depuis de nombreuses années déjà, dans la famille artistique que Jean Dubuffet appela «Neuve Invention» (proche de l'Art brut) avec une oeuvre riche et inclassable, qui se décline en séries mais qui n’entre dans aucun système classique et académique des beaux-arts.

Communiqué de presse
François Burland
Peintures et photographies

Depuis quelques années, François Burland développe, en parallèle à sa peinture, une oeuvre photographique étonnante –à l’instar de ses paysages incertains– qui se lit en dialogue avec son oeuvre de peintre.

Pour appréhender ces oeuvres, découvrons-les par le prisme thématique comme celui de la vision voilée de la réalité que François Burland met en scène par son jeu d’ombre et de lumière qui modèle les édifices, les arbres et les paysages.

Comme il a l’habitude de le faire dans sa pratique du dessin, l’artiste aime travailler en plein air et utiliser la lumière naturelle, celle de l’aube ou du crépuscule, ou encore celle d’une bougie, avec laquelle il sculpte ses «photographies de photographies».

Ses visions de New York donnent ainsi à la ville une aura vespérale qui varie subtilement du jaune au rouge, transformant sa prise de vue en une vision urbaine d’un autre temps.

François Burland se qualifie de «peintre qui fait de la photographie», et, véritablement, dans toutes ses photographies, il demeure avant tout un peintre qui sait retenir la fragilité d’un instant, la douceur d’une lumière, la profondeur des contours d’un arbre ou d’un pan de mur.

La qualité picturale et poétique de ses oeuvres est renforcée par leur aspect mat rappelant la matière de la peinture et faisant écho à sa série de dessins intitulée Jardins dont le format intimiste force le spectateur à s’en rapprocher pour pénétrer dans un espace imaginaire que chaque oeuvre réinterprète d’une manière particulière.

Certains de ces jardins rappellent les paysages flous et mystérieux de Léonard de Vinci, ces fameux «sfumati», qui mêlent des silhouettes d’arbres à des cours d’eau et des nuages tourmentés pour évoquer une nature en devenir, forte et indépendante, loin de toute intervention humaine.

AUTRES EVENEMENTS Non classé