Peinture, dessin, aquarelle 2010

Communiqué de presse
Domitille Ortès
Peinture, dessin, aquarelle 2010

Domitille Ortès met en scène une jeune fille qui n’a pas encore trouvé sa place dans le monde. Quelques photos, des dessins et des peintures qui marquent un temps suspendu comme dans «le paradis des splendeurs disparues» dont parle Lewis Carroll. Une toute jeune fille joue avec les reliques de son enfance et les attributs de la femme qu’elle n’est pas encore devenue.

Absurdité du présent antérieur. Les attitudes sont décidées par Domitille Ortès. Le modèle exécute parfaitement sa partition. Aucun mouvement, seulement des poses absurdes qui portent des couches multiples de compréhension.

Les fonds blancs, la palette de couleurs réduite, la précision du trait donnent un sentiment d’innocence de vivre. L’extravagance fugitive du rêve est redue par les transparences de la peinture, fine et frêle, comme une ligne de passage intangible.Avec une forme de simplicité Domitille Ortès ne cherche pas à débrouiller mais seulement à montrer.