Jean-Marc Nicolas
Paysage emprunté
A l’extérieur, des excroissances indéfinies semblent naître du terrain, à l’instar des pierres
affleurantes qui le ponctue, entre campement sauvage et site mégalithique. Jean-Marc Nicolas fait oeuvre en construisant des liens entre l’activité de la galerie, la galerie
elle-même, l’activité du site, et le site en tant que paysage.
Le travail de Jean-Marc Nicolas se situe entre architecture et sculpture. Ses installations provoquent une expérience physique chez le spectateur: ses Å“uvres se touchent et se traversent, elles se vivent. C’est la construction d’un univers sensible et solide à la fois, dans lequel le spectateur est aussi acteur, il est physiquement intégré à l’oeuvre. Et pour ce faire, toutes sortes de matériaux sont utilisés: bois, plastique, carton… Jean-Marc Nicolas est aussi attiré par le registre de l’imaginaire et de l’onirique, dans la lignée des surréalistes. Ainsi, le spectateur est invité à se plonger dans un monde ludique et imaginaire, à arpenter de nouveaux chemins, et à retourner en enfance. Le cheminement, le passage et la construction sont parmi les vocables les plus récurrents -au sens propre et figuré- de l’Å“uvre de Jean-Marc Nicolas.