ART | EXPO

Pattern Recognition

28 Jan - 18 Mar 2017
Vernissage le 28 Jan 2017

L’exposition « Pattern Recognition » à la galerie parisienne Xippas réunit des œuvres de Peter Halley, Herbert Hamak, Valérie Jouve, Michael Scott, Marco Maggi, Dean Monogenis, Raha Raissnia, Takis, Lucas Samaras et Dan Walsh. Des tableaux, sculptures et photographies qui mettent en lumière les motifs élémentaires sur lesquels repose l’architecture.

L’exposition « Pattern Recognition » à la galerie Xippas, à Paris réunit des tableaux, sculptures et photographies de dix artistes autour de la notion de structures et de formes élémentaires.

Les tableaux de Peter Halley reproduisent l’organisation spatiale de la société moderne

Les toiles de Peter Halley sont construites à partir d’un vocabulaire formel précis et stable, constitué de trois motifs récurrents : le carré, la grille et le conduit. Ces trois leitmotivs picturaux ou « patterns » sont des marqueurs conceptuels : au-delà de leur apparente abstraction, ils renvoient à des éléments concrets appartenant à l’environnement social. Le carré représente la cellule, la grille, la prison et le conduit fait référence à la circulation à l’intérieur d’un système clos. Les toiles de Peter Halley, en combinant et modulant à l’infini ces trois motifs géométriques sont autant de métaphores de la société moderne contemporaine et d’études de l’organisation spatiale des comportements sociaux.

Dans les sculptures d’Herbert Hamak comme Malachit Syntetic, les formes géométriques se déploient en volume, suggérant ainsi un passage de la peinture aux formes architecturales. De volumineux cubes réalisés à partir d’un mélange de pigments, de résine et de cire, sont fixés sur une toile conventionnelle tendue sur châssis, comme si le motif peint se matérialisait dans l’espace.

Des photographies, tableaux et sculptures isolent les patterns structurant le quotidien

La série de photographies Les façades de Valérie Jouve s’attarde sur les motifs répétitifs qui structurent les édifices modernes. En captant en plan rapproché la façade d’une tour sur laquelle les fenêtres, surfaces de verre encadrées de lignes de métal, se suivent à l’identique, Valérie Jouve en tire une image quasiment abstraite où l’élément architectural devient pattern graphique.

Les toiles de Raha Raissnia exploitent également des fragments architecturaux pour créer des ensembles entre figuration et abstraction. De façon fugace, des images de façades, de fenêtres ou de chantier se glissent dans des compositions structurées de façon mathématique et complexe où les lignes déclinent des motifs à la fois par la répétition, la variation et la superposition.

Comme les œuvres de Peter Halley, Herbert Hamak, Valérie Jouve et Raha Raissnia, celles de Marco Maggi, Dean Monogenis, Lucas Samaras, Michael Scott, Takis et Dan Walsh décomposent les paysages urbains en patterns élémentaires et abstraits. Leurs tableaux et sculptures mettent en lumière les schémas géométriques qui rythment le quotidien.

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