Communiqué de presse
Patricia Cartereau
Patricia Cartereau
Des loups, surtout des louves, des écureuils, des oiseaux hybrides qui se mêlent au végétal, sur fond de forêt. Des petites filles se promènent dans les bois, avec des biches. À première vue, un conte de fées, qui bascule rapidement dans un autre univers.
Chez Patricia Carterau, c’est le monde de l’enfance qui est représenté mais pas du tout celui des enfants. On lit ses oeuvres avec le regard d’une grande personne qui connaît l’ambiguïté, le traumatisme, la douleur.
Les matériaux sont liquides, les coulures douloureuses s’évaporent comme des mauvais rêves, les formes se transforment en choses troubles, qui éventuellement nous menacent.
Ce monde onirique est celui, dual, de l’adulte. Le spectateur choisit de voir ou de ne pas voir ce que les dessins à l’aquarelle et les peintures sur toile lui suggèrent. L’artiste joue avec subtilité sur les oppositions: cacher/montrer , savoir/ne pas savoir, voir/ne pas voir.
Cette exposition parle de notre intimité et dévoile nos secrets… mais seulement si on y consent.