Communiqué de presse
Keren Benbenisty
Parking
«Parking» est la première exposition personnelle de Keren Benbenisty à La Bank. Au niveau du rez-de-chaussée, baigné dans l’obscurité, on découvre deux installations.
One Revolution Per Minute présente en ombre chinoise un cil démesuré tremblant imperceptiblement. Le support de projection, équipé d’un mécanisme, distille une larme d’encre noire qui coule au rythme d’une goutte par minute.
Plus loin, on peut voir Two Suns In The Sunset. Le mécanisme ralenti d’un gyrophare projette une lumière orangée sur un panneau flottant en bois blanc. En surimpression, un diaporama noir et blanc laisse deviner des paysages/clichés de couchers de soleil pixélisés.
Sur les murs, et faisant suite à l’installation éphémère présentée à la Fiac 2009, Benbenisty a installé quatre dessins à l’aérosol dont les sprays de peinture noire dessinent les formes abstraites des objets personnels de l’artiste, tels des sillons de comètes sur un paysage lunaire.
Deux autres dessins, celui d’une tête de hibou à l’encre de Chine et sa copie en négatif, se font face. Parking est un lieu de passage temporaire, un stationnement. On vient, on repart, on sait qu’on ne reste pas indéfiniment.
Les oeuvres de Benbenisty parlent de ce laps de temps qui marque la fin d’une action ou le commencement d’une autre, un moment avant l’immobilité, avant
le mouvement.
critique
Parking