La quatrième édition de « Paréidolie, le Salon international du dessin contemporain » est organisée au Château de Servières, à Marseille. Quatorze galeries françaises et européennes sont invitées à venir présenter leurs artistes.
Paréidolie, le dessin de Françoise Pétrovitch à Anne-Valérie Gasc
Pour la quatrième année consécutive, Paréidolie, le Salon international du dessin contemporain à Marseille accueille en cette fin d’été connaisseurs et collectionneurs dans une manifestation qui se veut convivial et intimiste. Dans les 500 mètres carrés occupés par l’association Château de Servières, seule une quinzaine de galeries internationales défende cette discipline artistique.
On découvre avec la galerie Martin Kudlek de Cologne un dialogue entre les dessins surréalistes de Karine Rougier et ceux hyperréalistes de Christos Venetis. Deux styles opposés qui requièrent pourtant la même attention aux détails. La galerie parisienne Sémiose présente quant à elle des dessins d’artistes de renommée internationale comme Françoise Pétrovitch ou encore Piero Gilardi avec l’œuvre intitulée Capri et William S. Burroughs avec une pièce réalisée en 1992.
Quatorze galeries françaises et européennes mettent le dessin à l’honneur
L’édition 2017 du Salon international du dessin contemporain présente une sélection de galeries renouvelée avec la moitié d’entre elles présentes pour la première fois. On compte notamment les galeries parisiennes 22,48 m2 Anne-Sarah Benichou, Bernard Jordan, Papillon et Jean Brolly, la galerie niçoise Espace à vendre ou encore la galerie Laurence Bernard de Neuchâtel.
Un nouveau partenariat créé cette année entre Paréidolie et l’association Jeune Création a permis la création du Prix du dessin-Paréidolie remis à l’un des cinquante-trois artistes sélectionnés par l’association lors de son exposition annuelle. Le lauréat bénéficie d’un mois en résidence à Marseille avant de participer à l’exposition au Château de Servières. Par ailleurs, l’artiste invitée cette année par le salon est Anne-Valérie Gasc, connue pour sa pratique multisupports consacrée aux notions de démolition et de disparition.
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